Deutschschweiz

BDW - Qui sommes nous?

Branchenverband Deutschschweizer Wein BDW

 

Pourquoi nos interprofessions pour la vigne et le vin ?

Chaque profession a ses intérêts et préoccupations spécifiques, qu’elle doit défendre et défendre sans cesse dans l’environnement économique, politique et juridique. Et cela a toujours été le cas. Les anciennes corporations des artisans et des hommes d’affaires, fondées au Moyen Age, peuvent tout à fait être considérées comme des organisations prédécesseurs des organisations professionnelles d’aujourd’hui.

Cependant, à la suite de la crise du phylloxéra et des deux guerres mondiales, la Confédération et les cantons ont pris en main le cahier des charges en matière de vigne et de vin, ont veillé à la loi et à l’ordre dans le vignoble suisse et, en outre, sont intervenus sur le marché du vin par des mesures de direction. Ce régime, qui était tout à fait confortable du point de vue économique, du moins d’un point de vue économique, a pris fin au plus tard dans les années 1990. 

Aujourd’hui, nous sommes dans une économie de marché mondialisée, avec des frontières ouvertes à l’importation. Sur les étagères des marchands de vin et des supermarchés dominent en nombre les vins de l’étranger proche et extra-européen, y compris un nombre tentant d’offres à des prix extrêmement attractifs.

Toutefois, la question de savoir si ces vins ont été produits dans des conditions légales, économiques et écologiques comparables à celles en vigueur en Suisse est une autre question. Qui sait que, même dans notre pays voisin le plus riche, les salaires minimums ne sont même pas deux fois moins élevés qu’en Suisse ? Qui sait combien de subventions l’UE va à la viticulture de ses États membres pour des investissements, des améliorations structurelles, du marketing et des subventions à l’exportation ? Qui se demande quelles sont les exigences en matière de protection du paysage et de la construction agricole en Suisse par rapport aux nouveaux pays ?

 

Existe-t-il des entreprises qui n’ont pas besoin d’une organisation interprofessionnelle?

Les vignerons suisses sont prêts à faire face à des exigences élevées, mais nous devons nous opposer aux obstacles inutiles que les politiciens et les fonctionnaires trop zélés veulent sans cesse ériger. Par exemple, nous devons lutter contre le fait que le vin ne soit pas propulsé jusqu’à la drogue avec des notices sur le chemin de l’alimentation à l’agent de consommation, ou que les raisins ne soient pas emballés pour être transportés dans la cave et que les caves soient stériles comme des salles d’opération, ou qu’il faut en principe renoncer à toute utilisation de mesures de protection des plantes ou de travail du sol.

Les exemples cités montrent qu’il est nécessaire d’agir dans ce domaine dans l’intérêt de tous, qu’il s’agisse d’un agriculteur ou d’une exploitation viticole qui se porte très bien ou pas. Et qui d’autre, à l’extérieur de l’organisation interprofessionnelle, pourrait percevoir ce besoin d’action dans l’intérêt de tous ?

Il en va de même dans le domaine de la formation professionnelle, de la formation continue et de la recherche. Qui s’engage en faveur du maintien des écoles professionnelles, qui définit les objectifs d’apprentissage nécessaires à la pratique pour les viticulteurs, les viticulteurs, les diplômés de l’enseignement supérieur ou les sujets de recherche axés sur la pratique, à l’écart de l’organisation interprofessionnelle ?

Pour les offices fédéraux et cantonaux, responsables de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de l’éducation, les organisations interprofessionnelles sont les seuls interlocuteurs lorsqu’il s’agit de modifier ou d’introduire de nouveaux concepts, réglementations et lois.

Le soutien financier accordé par l’Office fédéral de l’agriculture (BLW) aux activités de publicité nationales et en partie régionales dans le domaine de la viticulture dépend directement de l’engagement des organisations interprofessionnelles. Im Idealfall beteiligt sich das BLW mit demselben Geldbetrag, den die Weinbranche in ein Projektbringt. En d’autres termes, chaque franc publicitaire peut être doublé.

Qui doit payer pour les services des organisations interprofessionnelles, qui ne le paiera pas ?

Lorsqu’il s’agit des services dans notre État, cette question ne peut pas être posée, il y a une obligation légale d’imposition!

En s’engageant dans les domaines de la législation, de la sécurité alimentaire, de l’environnement, de l’éducation, de la recherche, les organisations interprofessionnelles fournissent des services de service public qui, dans de nombreux endroits, provoquent une obligation de paiement pour les membres du secteur. C’est également le cas dans les cantons welens, où il existe une obligation pour les cotisations des membres du secteur comme pour les impôts publics.

Dans les cantons de suisse alémanique, nous dépendons de la solidarité de nos viticulteurs et de nos exploitations viticoles. Nous sommes heureux de constater que la grande majorité d’entre eux se conforment désormais à leurs obligations de paiement. Les membres encore défaillants sont à tout moment, invités à un entretien pour exposer leurs critiques et suggestions d’amélioration.

 

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