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Caves ouvertes sur l'avenir

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Melina Schröter
Après le difficile épisode de gel qui compromet une partie du millésime 2017, les vignerons valaisans font savoir à leurs clients que, oui, il y a encore du vin en Valais.

Mais aussi d’une fausse idée qui a commencé à circuler. «Les gens nous appelaient pour nous dire leur solidarité, nous proposer même de l’argent, raconte Yvan Aymon, président de l’Interprofession valaisanne de la vigne et du vin. Mais de nombreuses personnes pensaient aussi que du coup il n’y aurait plus du tout de vin cette année. Là on a eu peur d’une seconde gifle. Après le gel, on a craint de perdre des clients qui auraient l’impression que toute la production était perdue. Il y a eu aussi un malentendu avec l’arboriculture. Dans les vignes, le gel aura un impact sur le millésime 2017. Mais le 2016 est là et il est vraiment bon.»

Si le gel printanier a véritablement été destructeur et met certains domaines dans une situation compliquée, la viticulture entend maintenant tourner la page. «On va communiquer cette année sur le millésime 2016, sur le fait qu’il y a toujours du vin à déguster et à acheter. Et sans forcément parler du gel. Si vous aimez l’agriculture valaisanne, ses paysages, ses vins, le meilleur soutien que vous puissiez lui apporter, c’est de venir déguster et acheter nos produits.» 

Pourquoi ne pas commencer tout de suite, les Caves ouvertes c’est jusqu’à ce soir, dans tout le canton.